Sacrement

Onction des malades

L'ONCTION DE LA TENDRESSE DE DIEU

Le sacrement des malades nous est offert comme un signe concret de la sollicitude de Dieu à l’égard de ceux qui sont malades et souffrent dans leur corps. Jésus a donné l’exemple le plus éloquent de bonté et de dévouement pour soulager tous ceux qui venaient à lui pour être guéris. Aujourd’hui encore, dans la foi en son amour inconditionnel pour chacun d’entre nous, accueillons ce sacrement qui redonne courage et espérance.

En écho à l’atelier de formation chrétienne du 4 février 2014.

Nous avons remarqué que ce sacrement est peu connu, et peu demandé. On en parle peu dans nos familles. Le concile Vatican II a changé le sens ancien d’un sacrement appelé Extrême-Onction, qui était donné aux derniers instants avant la mort. Aujourd’hui, ce sacrement est proposé à toute personne ayant besoin d’un soutien spirituel pendant la maladie ou la vieillesse, et peut être répété au cours de la même maladie.

Les Évangiles soulignent l’attention exceptionnelle que Jésus portait aux malades et la manière dont il les guérissait. Quelles interprétations religieuses donnons-nous aux guérisons physiques ? Elles illustrent la profonde sollicitude de notre Dieu pour ceux qui souffrent, et la guérison physique est comme le préambule à la guérison spirituelle, c’est-à-dire à la découverte de l’amour bienfaisant qui nous stimule à aimer et à servir. De nombreuses guérisons racontées dans les Évangiles sont suivies d’un engagement de la part de la personne. D’autre part, la maladie isole la personne, qui devient absente de la vie ordinaire. La guérison permet de la réintégrer dans la communauté. De même, la visite aux malades est d’une grande importance pour apporter du réconfort à la communauté, par une présence, une parole d’encouragement, une prière.

Le Catéchisme de l’Église catholique identifie les effets attendus de ce sacrement : union à la Passion du Christ, réconfort, paix, courage dans la maladie ou la vieillesse, pardon des péchés, rétablissement de la santé, le cas échéant salut spirituel, préparation au passage à la vie éternelle. Idéalement, ce sacrement est l’occasion de vivre la solidarité de la communauté avec ses membres souffrants. La célébration doit être préparée et vécue avec des proches qui apportent un soutien affectif et spirituel. Ce sacrement peut également être vécu au cours d’une grande eucharistie, permettant aux personnes malades et vieillissantes de se sentir enveloppées par la bonté d’un Dieu qui guérit les corps et les cœurs, et qui donne l’espérance d’une vie sans larmes ni douleurs.