La communauté afro-caribéenne de notre paroisse OLPH
Nous, membres du groupe afro-caribéen, croyons fermement en l’Église universelle et sommes convaincus que les Églises d’Afrique et des Caraïbes ont quelque chose à apporter pour renforcer les notions chrétiennes globales de célébration de l’Eucharistie et d’autres sacrements bénis.
Nous sommes donc très fiers de montrer au monde et à l’échelle régionale comment nous avons apporté de la joie, de la danse et de l’allégresse dans nos célébrations. Nos frères et sœurs des Caraïbes et d’Afrique sont impatients de montrer leur façon de louer le Seigneur, d’exprimer leur foi et leur gratitude dans leur culture spécifique, en utilisant le langage corporel et le dynamisme spirituel. Nous promouvons nos méthodes uniques d’adoration de Dieu en chantant nos hymnes typiques et locaux, où les mélodieuses voix de soprano se mêlent harmonieusement aux puissantes réponses des hommes, accompagnées par le martèlement des tambours et autres instruments de percussion, pour appeler les bénédictions et crier les louanges.
Dans les îles et sur le continent africain, l’eucharistie n’est pas simplement un souvenir de la Sainte Cène, mais une célébration vivante et colorée, au cours de laquelle toute une communauté célèbre avec foi et joie le Christ ressuscité au milieu d’elle et rend grâce à notre Dieu tout-puissant, le Père.
Pour cela, la musique entraînante, la danse, les mimiques ou les gestes et le son des tambours constituent notre mode d’expression et sont conformes à l’exhortation du pape François à promouvoir la diversité dans l’Église universelle lorsqu’il appelle « à l’unité – et non à l’uniformité – dans l’Église, et affirme que “la diversité est une bénédiction tant que tous les catholiques reconnaissent et suivent l’enseignement de l’Église”. «
En outre, les rituels funéraires chrétiens dans les îles des Caraïbes et en Afrique ont également leurs propres traditions musicales et vocales. Nos activités symboliques et nos prières d’adieu encouragent la prière et l’expression du chagrin comme moyen positif de soulager la douleur et d’entamer le processus de guérison, tout en reconnaissant et en acceptant la réalité de la mort.
Nous, qui avons encore la nostalgie de nos cérémonies d’antan, trouvons notre bonheur en recréant la dimension mystique et sacramentelle de nos célébrations dans les églises locales qui nous ont accueillis. Mais avant tout, nous cherchons à garder vivantes et à perpétuer ces manières ancestrales de louer Dieu qui suivent néanmoins l’enseignement de l’Eglise. C’est notre héritage à la génération suivante.
